Né à Carmaux le 22 novembre 1899, il est breveté pilote militaire le 25 février 1919. Engagé aux Lignes Aériennes Latécoère le 01 janvier 1923 comme pilote, il est affecté au tronçon Toulouse-Casablanca puis basé à Malaga.
Le 06 février 1924, pris dans une tempête, il s’écrase près d’Alcoceber puis à nouveau lors de l’atterissage à Malaga le 20 décembre 1924.
Didier Daurat, avec lequel il entretient des relations difficiles, le licencie le 31 décembre 1924. Entre 1930 et 1933, il est détaché par le gouvernement français auprès du Négusen Ethiopie pour former les premiers pilotes éthiopiens.
En octobre 1933, il intègre Air-France en tant que chef d’escale à Barcelone. Remercié d’Air-France le 31 décembre 1941, cause « manque d’emploi », il rejoint la Résistance, où il organise en 1942 le réseau « Brutus-Vidal ». Arrêté par la Guestapo le 04 juillet 1944, il est déporté au camp de Buchenwald (matricule 77530) le 15 août 1944 par un des derniers convois quittant la capitale. Transféré au camp de Dora, il est libéré par les américains le 11 avril 1945.
Il réintègre Air-France à la base de Marseille. De 1946 à 1948, il est chargé de mettre sur pied une société franco-marocaine, Air-Atlas, qui deviendra Royal Air-Maroc. Il décède le 22 juin 1993 à Saint-Paul Cap de Joux dont il a été maire pendant douze ans.
Voici quelques photos d’époque ainsi qu’une vidéo d’archive de l’INA dans laquelle nous découvrons Gaston Vedel qui parle de son expérience, son parcours, ses camarades et de sa liberté d’esprit.
Tout cela, il le raconte également dans son ouvrage « Le pilote oublié ».
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