LEOPOLD GOURP

1ER AOUT 1900 – 5 DéCEMBRE 1926

Ingénieur de formation, Léopold Gourp entre chez Latécoère en 1924 comme pilote. Sur la ligne Toulouse-Saint-Louis-du-Sénégal, il fait un atterrissage forcé dans le Rio de Oro, le 11 novembre 1926. Blessé et capturé par les Maures, il sera libéré dix jours plus tard mais mourra le 5 décembre suivant des suites de ses blessures. Les Maures tueront aussi ses compagnons : le pilote Henri Erable et le mécanicien Lorenzo Pintado.

1er aout 1900

Léopold Gourp voit le jour à Azille à coté de Rieux Minervois dans l’Aude. Il est l’aîné d’une fratrie d’une grande famille de travailleurs. C’est un enfant toujours de bonne humeur qui a toujours le mot pour rire et une attirance rare pour la mécanique.

À la fin de la Grande Guerre, il est mobilisé à l’âge de 18 ans. Lorsque celle-ci prend fin, il s’engage à Istres à l’École de l’Air.
II obtiendra son brevet de pilote et part comme instructeur à Meknès au Maroc.
Quelques actions d’éclat durant le conflit marocain lui vaudront des félicitations et ses premières distinctions.

1924

Ingénieur de formation, il est recruté comme pilote par la Compagnie Aérienne Latécoère, précurseur de l’Aéropostale, dirigée par Didier Daurat.
Il ouvrira avec Émile Lécrivain la ligne Toulouse-Alicante pour transporter chaque semaine le courrier.

1925

Avec André Dubourdieu, il sera affecté sur le tronçon de la ligne Casablanca-Dakar, l’un des plus dangereux à cause des Maures rebelles et hostiles

Novembre 1926

le désert mauritanien devenant de plus en plus dangereux, Didier Daurat demande aux avions de voler deux par deux.
Le 11 novembre, Gourp décolle emmenant avec lui un interprète. Le second appareil est piloté par Erable avec à son bord le mécanicien Pintado.
Une panne de moteur oblige Léopold à atterrir, rejoint au sol par le deuxième  avion qui casse une roue. Les Maures les repèrent et ouvrent le feu sur le groupe. Erable et Pintado sont tués sur le coup, Gourp est grièvement blessé.

Edmond Lassalle et René Riguelle retrouveront Gourp 10 jours plus tard, laissé pour mort mais vivant, abandonné par ses ravisseurs.
Veillé par ses camarades à Cap Juby, il sera transporté le 2 décembre à l’hôpital de Casablanca où il recevra la Légion d’Honneur des mains de Didier Daurat

5 décembre 1926

Victime de la gangrène, Léopold Gourp s’éteint. Il sera inhumé le 22 décembre à Rieux Minervoix.

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